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FRANCOFOLIES de Abel Carballiño

FRANCOFOLIES de Abel Carballiño

Le blog des mordus de France, de français, de francophonie... Para los locos por Francia, el francés, la francophonie...


CHIARA MASTROIANI dans " Poulet aux Prunes " de MARJANE SATRAPI

Publié par Abel Carballiño sur 27 Septembre 2011, 23:19pm

Catégories : #cinéma

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Un film "français " à la Mostra de Venise.

POULET AUX PRUNES, de la réalisatrice MARJANE SARAPI

 

 

 

Chiara Mastroianni en Iranienne mi-sorcière mi-desperada, accro aux cartes, au tabac et à l’alcool  : on est avant la révolution islamique.

 

Dans Poulet aux prunes, de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, d’après la BD de Satrapi, elle n’est qu’une guest star. Mais cette image d’elle, à la fois graphique, ultra-composée et intégrant sa personnalité d’actrice, est l’exemple du meilleur (il y a du moins bon) dans le premier film en « chair et en os » du tandem de Persepolis.

 

 

 

 

 

« La mort n'est qu'un prétexte pour raconter et célébrer la vie », souligne Marjane Satrapi.

Au casting, Mathieu Amalric, Jamel Debbouze, Chiara Mastroianni, Golshifteh Farahani, Edouard Baer, Maria de Medeiros, Isabella Rossellini…

Un film international, donc, en langue française, comme l’était Persépolis. « C’est notre vision du cinéma, dit Marjane Satrapi, celui d’un Lubitsch, exilé, qui vous fait croire à Varsovie recréé en studio et fait passer des acteurs américains pour des Polonais. Ionesco est devenu un écrivain français avec son bagage roumain, Chagall un peintre français avec son bagage russe, voilà la splendeur de ce pays. »

Téhéran, où se déroule l’histoire de cet amour et de cette famille, des années 20 aux années 60, sera entièrement reconstitué dans les célèbres studios Babelsberg, près de Berlin, où furent notamment tournés Metropolis ou L’Ange bleu. « C’est un Iran rêvé, qui nous offre de la magie, nous permet de fumer de l’opium et de voir l’ange de la mort des Derviches… », explique Marjane Satrapi.

Si le contexte politique était essentiel dans Persépolis, il ne sera cette fois qu’une toile de fond, un « niveau de lecture possible mais pas indispensable. »

 

 

 

 

source: télérama.fr

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