En 1998, le Festival de Cannes a créé la Cinéfondation pour soutenir la création cinématographique dans le monde et aider à préparer la relève d'une nouvelle génération de cinéastes. Depuis cette date, sous l’égide du Festival, la Cinéfondation s’est développée et a mis en place des initiatives complémentaires pour atteindre son but.
La Cinéfondation sélectionne chaque année quinze à vingt courts et moyens métrages présentés par des écoles de cinéma du monde entier.
La Sélection de la Cinéfondation est un volet de la sélection officielle du Festival de Cannes.
Le Jury de la Cinéfondation et des Courts métrages décerne un prix aux trois meilleurs d'entre eux lors d'une cérémonie officielle.
Chaque année, plus de 1500 films d'étudiants parviennent à la Cinéfondation, témoins de la diversité et du dynamisme de la jeune création cinématographique internationale. Depuis 1998, plus de
200 films en provenance de 80 écoles dans le monde ont été sélectionnés.
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En 1998, le Festival de Cannes a créé la Cinéfondation pour soutenir la création cinématographique dans le monde et aider à préparer la relève d'une nouvelle génération de cinéastes. Depuis cette date, sous l’égide du Festival, la Cinéfondation s’est développée et a mis en place des initiatives complémentaires pour atteindre son but. |
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Créée en 1998 dans le but de soutenir les jeunes cinéastes, la Cinéfondation présente aujourd’hui et jusqu’à vendredi 13 courts métrages sélectionnés
dans un panorama de 1500 films d’école.
Pour départager les courts métrages sélectionnés, le président du jury Atom Egoyan sera accompagné des comédiennes Emmanuelle Devos, Dinara Droukarova et des réalisateurs Carlos Diegues et Marc Recha. Trois films sont présentés aujourd’hui.
----------------------------------- PREMIER JOUR ----------------------------------------
C’est le court métrage hongrois Itt Vagyok (Here I am) de Bàlint Szimler qui ouvre le programme avec l’histoire de Viktor, un insomniaque, qui pour remédier à ses problèmes de sommeil erre au hasard dans les rues de Budapest. Ce film a obtenu le prix du meilleur cout métrage à la Hungarian Film Week.
Le court métrage français El Juego (The Game) de Benjamin Naishtat est aussi l’histoire d’une errance mais celle-ci prend place au milieu de la jungle où des individus se poursuivent les uns les autres pour des raisons nébuleuses. Le réalisateur est issu du centre de formation Le Fresnoy à Tourcoing.
Le film sud-coréen Frozen Land de Kim Tae-yong clôt le programme. Deux passeurs de clandestins retrouvent un jour les corps de leurs « clients » décédés dans un camion frigorifique. Il n’y a qu’une seule survivante, reste à savoir ce qu’ils vont faire d’elle…
-------------------------------- SECOND JOUR ----------------------------------------
La Cinéfondation présente aujourd’hui deux programmes de courts et moyens métrages de jeunes réalisateurs venus des quatre coins du globe.
Les premières projections débutent à 11h salle Buñuel avec Ja Vec jesam sve on sto zelim da imam (I Already am Everything I Want to Have), un voyage en solitaire dans les rues de Belgrade. Le réalisateur de 23 ans Dane Komljen est issu de la Faculté des arts dramatiques de Serbie, il s’agit de son film de fin d’études. Un autre étudiant de cette école, Pavle Vuckovic, avait remporté le Premier Prix de la Cinéfondation en 2003 pour Bezi zeko bezi. Apprenant la sélection à Cannes de Dane Komljen, il n’a eu qu’un seul conseil à lui donner : « Il m’a dit de m’acheter un costume ! », se rappelle le jeune cinéaste.
Los minutos, las horas de Janaìna Marques Ribeiro est un film en provenance de l’Ecole Internationale de Cinéma et de Télévision de Cuba, dont c’est la seconde entrée à la Cinéfondation. Si la réalisatrice n’en est pas à son coup d’essai, Los minutos, las horas est son premier film tourné en pellicule 35 mm.
C’est Coucou-les-nuages du français Vincent Cardona qui clôt cette matinée. Le réalisateur, qui décrit son court métrage comme « une comédie de science-fiction », précise : « Je ne suis pas sur du terme mais il y a quelque chose de cet ordre. C’est l’histoire d’un groupe de gens qui tentent d’envoyer une sonde dans l’espace. »
Le deuxième programme de courts métrages de la journée : Hinkerort zorasune (The Fifth Column) est le nouveau film de Vatche Boulghourjian, étudiant à la New York University et originaire du Liban. Cet habitué des festivals est déjà passé par le Festival du Film Documentaire d’Amsterdam et le Festival du film d’Abu Dhabi.
Le singulier Miramare de Michaela Müller complète la programmation. Ce film d’animation en peinture sur verre est le fruit de la double passion de la réalisatrice : « J’ai une formation de peintre et j’ai appris à m’exprimer en peinture mais j’aime tellement le cinéma que j’ai voulu lier les deux. Comme ça, j’ai un contrôle complet sur le film. » Quant à sa venue à Cannes, Michaela Müller avoue avoir « un peu peur du tapis rouge ! »
Enfin, Taulukauppiat (The Painting Sellers) de Juho Kuosmanen clôt cette deuxième sélection. Le réalisateur Finlandais n’en est pas à sa première venue au Festival, il avait déjà présenté il y a deux ans son second court métrage, Signalisations des routes. Un voyage qu’il n’avait pas regretté : « Quand on passe à Cannes, votre film est demandé partout, ça aide vraiment. »
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