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SOCIALISME, de JEAN-LUC GODARD
Dernier opus du cinéaste franco-suisse, Jean-Luc Godard, Film Socialisme est présenté aujourd’hui à Un Certain Regard. La distribution mêle acteurs et personnalités d’horizons variés (Alain Badiou, Patti Smith, Elias Sanbar, Bernard Maris, Robert Baroutier, Lenny Kaye).
Voilà des extraits du film:
Le dernier film de Jean-Luc Godard, présenté aujourd’hui à Un Certain Regard, est précédé comme toujours d’un joli buzz. Un premier teaser est apparu il y a
un an sur le Net, avec des images pour le moins énigmatiques. Depuis quelques semaines, on peut voir aussi le film entier, en accéléré, dans plusieurs films annonces, procédé déjà utilisé par
Brian de Palma pour Femme fatale. « Des choses. De l’Or. Des salauds. Des histoires. Des animaux. Des enfants. Des légendes » s’inscrivent également en surtitre sur les images.
Film Socialisme est un collage où il est surtout question de politique, d’Europe, du Proche-Orient, de la devise de la République française … Jean-Luc Godard
décrit son film comme une symphonie en trois mouvements : une croisière en Méditerranée, où se côtoient des passagers presque tous en vacances, un philosophe (Alain Badiou), un ambassadeur de
Palestine (Elias Sanbar), une chanteuse américaine (Patti Smith), un ancien criminel de guerre, un agent double… et où ce qui est vu (l’image) est assez différent de ce qui est dit (la parole) ;
un procès où des enfants demandent des explications sérieuses à leurs parents sur les thèmes de la liberté, l’égalité, et la fraternité, et enfin six vraies fausses légendes (Egypte, Palestine,
Odessa, Hellas, Naples et Barcelone).
Jean-Luc Godard n’avait pas présenté de film en sélection officielle depuis Notre Musique, en 2004
OUTRAGE, de TAKESHI KITANO
Après trois longs métrages à l’essence autobiographique, Kitano se replonge dans l’univers sanglant des yakuzas avec Outrage, présenté en Compétition ce lundi à Cannes (Grand Théâtre Lumière, 12 heures, 22h30).
Ses trois derniers films ont longtemps laissé penser que Takeshi Kitano avait définitivement laissé les yakuzas au placard. Dix ans après Brother (2000), son dernier film du genre, Outrage signe le retour attendu de Kitano à ses premières amours : les polars violents basés sur la guerre entre ces gangs qui font rage au Japon. Un genre qui a permis au réalisateur japonais d’asseoir en grande partie sa renommée internationale : « Je filme la violence de façon à ce que le spectateur ressente réellement la douleur », explique-t-il.
Comme c’est le cas dans la plupart de ses films, Kitano interprète lui-même le personnage principal à l’affiche de son long métrage. Cette fois, il est Otomo, une crapule chargée par son gang de réduire à néant un ancien de l’organisation. « J’ai travaillé dans les limites du genre, mais j’ai ajouté des ingrédients inattendus dans le scénario, ajoute le réalisateur. J’ai aussi cherché de nouvelles façons d’orchestrer la violence et les meurtres ».
Avec Outrage, Kitano le réalisateur offre à ses fans une nouvelle facette de Kitano l'acteur, peu habitué aux rôles bavards. « La plupart des personnages que j’ai interprétés sont du genre impassibles. Cette fois, le film tout entier tourne autour d’un infâme yakuza qui parle sans arrêt ».
voici des moments de l'interview link
Comment réaliser un film, la leçon de Kitano
J’ai une bande dessinée en quatre lignes : le début, le développement, le point tournant et la fin. Si je peux trouver ces quatre points pour un film, je peux aboutir à un scénario. Une fois
le script fini, je peux travailler les détails. C’est comme ça que je trouve mes films.
Les yakuzas d’aujourd’hui vus par Kitano
Je ne pense pas que les yakuzas soient démodés. En tout cas, j’ai entendu dire qu’ils existent encore (rire). Leur méthode a changé, ils sont très actifs sur le marché financier. Mais je ne
sais pas grand chose à ce sujet, je vais donc vous dire des généralités. Il y a une hiérarchie très stricte entre les jeunes et les anciens membres. Pour y entrer, avant, il fallait se couper un
doigt. Mais cela a changé.
BIUTIFUL de IÑARRITU, EN COMPÉT
Le réalisateur mexicain de Babel, Prix de la mise en scène en 2006, présente ce lundi en Compétition BIUTIFUL , son nouveau long métrage
Bruno Cras, critique cinéma d'Europe 1, a aimé le film d'Inarritu, avec au casting Javier Bardem.
Toute l'équipe de Biutiful, le dernier long métrage du réalisateur mexicain Alejandro González Inárritu, s'est présentée ce matin en conférence de presse. En voici les meilleurs moments.
Alejandro González Inárritu, à propos de la conception de Biutiful :
J'ai été tellement fatigué de faire le tour du monde pour Babel que je m'étais promis que mon prochain projet serait moins complexe, avec un seul lieu et un seul personnage central. Pour Biutiful, j'ai donc voulu présenter quelque chose de plus linéaire, de plus discipliné en explorant d'autres méthodes narratives. Mais Biutiful a finalement été aussi difficile à réaliser que mes autres films (Rires).
Javier Bardem concernant Uxbal, le personnage central :
Uxbal est un personnage intense, à l'image du film. C'est un homme qui intériorise beaucoup ses sentiments. En tant qu'acteur, j'ai voulu montrer qu'Uxbal a connu la corruption, l'exploitation. Uxbal ne veut pas perdre l'amour, son dernier soupir de santé. Mais la vie va le pousser dans une autre direction.
Alejandro González Inárritu sur le message de Biutiful :
Même si l'obscurité paraît omniprésente, Biutiful comporte beaucoup de touches d'espoir. C'est même mon film le plus optimiste. Le personnage d'Uxbal est plein de lumière. Il se donne pour organiser sa vie, aider ses enfants, et aimer les autres. Ce film est également une expérience sur l'intimité. A l'heure de l'Internet et des réseaux sociaux, l'intimité est un peu le nouveau mouvement punk de notre société.
COUNTDOWN TO ZERO de LUCY WALKER
DOCUMENTAIRE, EN SÉANCE SPÉCIALE
Projeté en Séance Spéciale, COUNTDOWN TO ZERO , de LUCY wALKER plonge au cœur du dossier nucléaire mondial. Après DRAQUILA de Sabina Guzzanti, et INSIDE JOB, de Charles Ferguson, c’est le troisième documentaire sur un thème d’actualité.
Le nucléaire, à la fois instrument diplomatique et arme de destruction massive, place potentiellement la planète dans un fragile équilibre. Neuf pays la détiennent, d’autres la désirent, à n’importe quel prix. Selon Lucy Walker, le moment est venu de s’en affranchir : « Si nous ne voulons pas que d’autres pays aient la bombe, comment expliquer que nous l’ayons nous-mêmes ? […] Si l’Iran obtient la bombe, combien d’autres pays feront de même ? Nous avons seulement deux choix : un monde dans lequel personne n’a d’arme nucléaire, ou bien un monde où des Etats pervertis et des acteurs non gouvernementaux la possèdent. Dans lequel préfèreriez-vous vivre ? »
Premier film de Lucy Walker présenté à Cannes, ce long métrage est une plaidoirie en faveur du désarmement nucléaire mondial. Countdown to Zero
recueille les propos de bon nombre d’experts en la matière. Au casting, on retrouve des dirigeants d’hier et d’aujourd’hui, de l’ex Premier ministre
britannique Tony Blair à l’ancien chef de l’Union soviétique Mikhail Gorbatchev. Lucy Walker a également fait appel à des journalistes et universitaires, comme Ahmed Rashid, reporter et
universitaire pakistanais spécialiste de la question du nucléaire au Moyen-Orient, et Frank von Hippel, docteur en physique nucléaire et ancien conseiller à la Maison blanche pour les questions
de sécurité.
RENDEZ-VOUS EUROPÉEN
Le RENDEZ-VOUS EUROPÉEN du 63e Festival de Cannes s'est tenu ce lundi 17 mai, sous la présidence d'Androulla Vassiliou, nouvelle Commissaire européenne en charge de la Culture et de l'Education. Il était consacré aux fonds de soutien au cinéma.
Créé en 2003, le Rendez-Vous Européen était cette année consacré aux fonds de soutien au cinéma, actifs au niveau international.
LA PHRASE DU
JOUR
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"A l'heure des réseaux sociaux de l'internet, l'intimité est un peu le nouveau mouvement punk de notre société."Alejandro Gonzalez Iñárritu |
DES PETITES HISTOIRES ... DE CANNES,
UNE PAR JOUR
de raconter en une minute ce que pense l’Homme depuis que l'Homme est homme…
Une petite histoire des starlettes et de la croisette
envoyé par despetiteshistoiresde. - Futurs lauréats du Sundance.
Voir aussi dans ce blog:
Le Festival de Cannes, boycotté par l'Italie
LES DESSINS DE TIM BURTON AU PALAIS DES FESTIVALS
Leïla Bekhti et Géraldine Nakache au Festival de CANNES: vidéo
CANNES : " LA PALME DOG " , 10 ans déjà
FESTIVAL DE CANNES 2010, JOURNÉE 1 / día 1 .Montée marches
FESTIVAL DE CANNES 2010, 13 mai , 2º día
FESTIVAL DE CANNES 2010, 14 mai, día 3
FESTIVAL DE CANNES 2010, 15 mai, día 4
FESTIVAL DE CANNES 2010, 16 mai, día 5
CANNES, mode d'emploi 1.Historique
CANNES, mode d'emploi 2.: La tenue, les prix, le marché du ciné
CANNES, mode d'emploi 3. Selection films, Jury: QUI? LESQUELS?
Leïla Bekhti et Géraldine Nakache au Festival de CANNES: vidéo
CANNES, mode d'emploi 4. La Palme d'Or
LE FESTIVAL DE CANNES VEUT LA LIBÉRATION DE PANAHI
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