Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

FRANCOFOLIES de Abel Carballiño

FRANCOFOLIES de Abel Carballiño

Le blog des mordus de France, de français, de francophonie... Para los locos por Francia, el francés, la francophonie...


FESTIVAL DE CANNES 2010, 17 mai , 6º día,, Día Javier Bardem

Publié par Abel Carballiño sur 17 Mai 2010, 00:47am

Catégories : #CINE:FestivalCannes

 

affiche-Cannes

Cet article est modifié durant la journée

 

 

 

SOCIALISME, de JEAN-LUC GODARD

 

Dernier opus du cinéaste franco-suisse, Jean-Luc Godard, Film Socialisme est présenté aujourd’hui à Un Certain Regard. La distribution mêle acteurs et personnalités d’horizons variés (Alain Badiou, Patti Smith, Elias Sanbar, Bernard Maris, Robert Baroutier, Lenny Kaye).

 

Voilà des extraits du film:


Le dernier film de Jean-Luc Godard, présenté aujourd’hui à Un Certain Regard, est précédé comme toujours d’un joli buzz. Un premier teaser est apparu il y a un an sur le Net, avec des images pour le moins énigmatiques. Depuis quelques semaines, on peut voir aussi le film entier, en accéléré, dans plusieurs films annonces, procédé déjà utilisé par Brian de Palma pour Femme fatale. « Des choses. De l’Or. Des salauds. Des histoires. Des animaux. Des enfants. Des légendes » s’inscrivent également en surtitre sur les images.
Film Socialisme est un collage où il est surtout question de politique, d’Europe, du Proche-Orient, de la devise de la République française … Jean-Luc Godard décrit son film comme une symphonie en trois mouvements : une croisière en Méditerranée, où se côtoient des passagers presque tous en vacances, un philosophe (Alain Badiou), un ambassadeur de Palestine (Elias Sanbar), une chanteuse américaine (Patti Smith), un ancien criminel de guerre, un agent double… et où ce qui est vu (l’image) est assez différent de ce qui est dit (la parole) ; un procès où des enfants demandent des explications sérieuses à leurs parents sur les thèmes de la liberté, l’égalité, et la fraternité, et enfin six vraies fausses légendes (Egypte, Palestine, Odessa, Hellas, Naples et Barcelone).
Jean-Luc Godard n’avait pas présenté de film en sélection officielle depuis Notre Musique, en 2004

 

 

 

 

OUTRAGE, de  TAKESHI  KITANO

 

Après trois longs métrages à l’essence autobiographique, Kitano se replonge dans l’univers sanglant des yakuzas avec Outrage, présenté en Compétition ce lundi à Cannes (Grand Théâtre Lumière, 12 heures, 22h30).

 

 

Ses trois derniers films ont longtemps laissé penser que Takeshi Kitano avait définitivement laissé les yakuzas au placard. Dix ans après Brother (2000), son dernier film du genre, Outrage signe le retour attendu de Kitano à ses premières amours : les polars violents basés sur la guerre entre ces gangs qui font rage au Japon. Un genre qui a permis au réalisateur japonais d’asseoir en grande partie sa renommée internationale : « Je filme la violence de façon à ce que le spectateur ressente réellement la douleur », explique-t-il.

kitano.jpg

Comme c’est le cas dans la plupart de ses films, Kitano interprète lui-même le personnage principal à l’affiche de son long métrage. Cette fois, il est Otomo, une crapule chargée par son gang de réduire à néant un ancien de l’organisation. « J’ai travaillé dans les limites du genre, mais j’ai ajouté des ingrédients inattendus dans le scénario, ajoute le réalisateur. J’ai aussi cherché de nouvelles façons d’orchestrer la violence et les meurtres ».

 

Avec Outrage, Kitano le réalisateur offre à ses fans une nouvelle facette de Kitano l'acteur, peu habitué aux rôles bavards. « La plupart des personnages que j’ai interprétés sont du genre impassibles. Cette fois, le film tout entier tourne autour d’un infâme yakuza qui parle sans arrêt ».

  voici des moments de l'interview  link

Comment réaliser un film, la leçon de Kitano
J’ai une bande dessinée en quatre lignes : le début, le développement, le point tournant et la fin. Si je peux trouver ces quatre points pour un film, je peux aboutir à un scénario. Une fois le script fini, je peux travailler les détails. C’est comme ça que je trouve mes films.

Les yakuzas d’aujourd’hui vus par Kitano
Je ne pense pas que les yakuzas soient démodés. En tout cas, j’ai entendu dire qu’ils existent encore (rire). Leur méthode a changé, ils sont très actifs sur le marché financier. Mais je ne sais pas grand chose à ce sujet, je vais donc vous dire des généralités. Il y a une hiérarchie très stricte entre les jeunes et les anciens membres. Pour y entrer, avant, il fallait se couper un doigt. Mais cela a changé.

 

BIUTIFUL  de  IÑARRITU, EN COMPÉT

javier2.jpg

javier3.jpg

Le réalisateur mexicain de Babel, Prix de la mise en scène en 2006, présente ce lundi en Compétition BIUTIFUL , son nouveau long métrage 

 Il a posé pour les photographes cannois en compagnie de l'équipe de son nouveau film, sélectionné en compétition officielle cette année. "Au coeur de "Biutiful" il y a Uxbal ( Javier Bardem ), un homme solitaire qui jongle entre la difficulté d'un quotidien en marge de la société et sa détermination à protéger ses enfants, qui devront apprendre à voler de leurs propres ailes." Sur le tapis rouge, il y a donc l'acteur, charismatique à souhait, et entouré de ses deux partenaires féminines : Diaryatou Daff et Maricel Alvarez. L'ambiance est décontractée, et souriante, sous un ciel qui redevient peu à peu lumineux.
Biutiful inaugure un tournant dans la carrière d’ ALEJANDRO GONZALEZ IÑARRITU. Pour la première fois depuis AMORES PERROS  (2000), long métrage qui a marqué ses débuts derrière la caméra, le cinéaste a opéré sans Guillermo Arriaga, son repère traditionnel pour l’écriture des scénarios. Guillermo Arriaga, complice de l’une des principales marques de fabrique du cinéma d’Inárritu : le récit chorale.
Côté casting, le réalisateur mexicain a composé avec quelques-uns des acteurs fétiches de Pedro Almodóval:  BLANCA PORTILLO  (Volver) et RUBEN OCHANDIANO (Étreintes brisées).
javier.jpg
Une distribution à la tête de laquelle il a surtout placé JAVIER  BARDEM , déjà présent à Cannes en 2007 pour  "No country for Old Men"  
javier4.jpg
. « J’ai écrit Biutiful en pensant à Javier et je ne pourrais pas être plus fier du travail que nous avons accompli ensemble », confie le réalisateur.
 
Pour décrire son nouveau long métrage, Inárritu évoque « ces films qui vous entraînent vers des territoires dont on craint ne jamais revenir ». Allusion à la lutte quotidienne d’Uxbal, son personnage principal, tiraillé entre l’avenir de ses enfants et sa survie dans un ghetto.

Bruno Cras, critique cinéma d'Europe 1, a aimé le film d'Inarritu, avec au casting Javier Bardem.

 

Toute l'équipe de Biutiful, le dernier long métrage du réalisateur mexicain Alejandro González Inárritu, s'est présentée ce matin en conférence de presse. En voici les meilleurs moments.

 

Alejandro González Inárritu, à propos de la conception de Biutiful :

J'ai été tellement fatigué de faire le tour du monde pour Babel que je m'étais promis que mon prochain projet serait moins complexe, avec un seul lieu et un seul personnage central. Pour Biutiful, j'ai donc voulu présenter quelque chose de plus linéaire, de plus discipliné en explorant d'autres méthodes narratives. Mais Biutiful a finalement été aussi difficile à réaliser que mes autres films (Rires).

 

Javier Bardem concernant Uxbal, le personnage central :

Uxbal est un personnage intense, à l'image du film. C'est un homme qui intériorise beaucoup ses sentiments. En tant qu'acteur, j'ai voulu montrer qu'Uxbal a connu la corruption, l'exploitation. Uxbal ne veut pas perdre l'amour, son dernier soupir de santé. Mais la vie va le pousser dans une autre direction.

 

Alejandro González Inárritu sur le message de Biutiful :

Même si l'obscurité paraît omniprésente, Biutiful comporte beaucoup de touches d'espoir. C'est même mon film le plus optimiste. Le personnage d'Uxbal est plein de lumière. Il se donne pour organiser sa vie, aider ses enfants, et aimer les autres. Ce film est également une expérience sur l'intimité. A l'heure de l'Internet et des réseaux sociaux, l'intimité est un peu le nouveau mouvement punk de notre société.

 

 

 

 

 

  COUNTDOWN  TO  ZERO de LUCY  WALKER

DOCUMENTAIRE, EN SÉANCE SPÉCIALE

 

Projeté en Séance Spéciale, COUNTDOWN TO ZERO , de LUCY  wALKER plonge au cœur du dossier nucléaire mondial. Après DRAQUILA de Sabina Guzzanti, et INSIDE JOB, de Charles Ferguson, c’est le troisième documentaire sur un thème d’actualité.

 

 

 

Le nucléaire, à la fois instrument diplomatique et arme de destruction massive, place potentiellement la planète dans un fragile équilibre. Neuf pays la détiennent, d’autres la désirent, à n’importe quel prix. Selon Lucy Walker, le moment est venu de s’en affranchir : « Si nous ne voulons pas que d’autres pays aient la bombe, comment expliquer que nous l’ayons nous-mêmes ? […] Si l’Iran obtient la bombe, combien d’autres pays feront de même ? Nous avons seulement deux choix : un monde dans lequel personne n’a d’arme nucléaire, ou bien un monde où des Etats pervertis et des acteurs non gouvernementaux la possèdent. Dans lequel préfèreriez-vous vivre ? »

 


Premier film de Lucy Walker présenté à Cannes, ce long métrage est une plaidoirie en faveur du désarmement nucléaire mondial. Countdown to Zero recueille les propos de bon nombre d’experts en la matière. Au casting, on retrouve des dirigeants d’hier et d’aujourd’hui, de l’ex Premier ministre britannique Tony Blair à l’ancien chef de l’Union soviétique Mikhail Gorbatchev. Lucy Walker a également fait appel à des journalistes et universitaires, comme Ahmed Rashid, reporter et universitaire pakistanais spécialiste de la question du nucléaire au Moyen-Orient, et Frank von Hippel, docteur en physique nucléaire et ancien conseiller à la Maison blanche pour les questions de sécurité.

 


 

 

RENDEZ-VOUS EUROPÉEN

 

ANDRAVASILIOU.jpg

 

Le   RENDEZ-VOUS EUROPÉEN   du 63e Festival de Cannes s'est tenu ce lundi 17 mai, sous la présidence d'Androulla Vassiliou, nouvelle Commissaire européenne en charge de la Culture et de l'Education. Il était consacré aux fonds de soutien au cinéma.

Créé en 2003, le Rendez-Vous Européen était cette année consacré aux fonds de soutien au cinéma, actifs au niveau international.

 

 

 

 

 

 

 


   LA  PHRASE  DU  JOUR

 

"A l'heure des réseaux sociaux de l'internet, l'intimité est un peu le nouveau mouvement punk de notre société."

Alejandro Gonzalez Iñárritu           

 

 

 

DES PETITES HISTOIRES ... DE CANNES,

UNE PAR JOUR

Des petites histoires de...Cannes est une série d’animation et d’information pour raconter de façon impertinente et drôle, les coulisses du Festival… de Cannes !
Anne Jaffrennou, Joris Clerté et  Christian Janicot travaillent ensemble depuis de  nombreuses années sur des films d‘animation. Avec Des petites histoires de… ils ont eu envie
de raconter en une minute ce que pense l’Homme depuis que l'Homme est homme…

 

 

 


 

 

Voir aussi dans ce blog:

CINE:FestivalCannes

Le Festival de Cannes, boycotté par l'Italie

LES DESSINS DE TIM BURTON AU PALAIS DES FESTIVALS

Leïla Bekhti et Géraldine Nakache au Festival de CANNES: vidéo

CANNES : " LA PALME DOG " , 10 ans déjà

FESTIVAL DE CANNES 2010, JOURNÉE 1 / día 1 .Montée marches

FESTIVAL DE CANNES 2010, 13 mai , 2º día

FESTIVAL DE CANNES 2010, 14 mai, día 3

FESTIVAL DE CANNES 2010, 15 mai, día 4

FESTIVAL DE CANNES 2010, 16 mai, día 5

CANNES, mode d'emploi 1.Historique

CANNES, mode d'emploi 2.: La tenue, les prix, le marché du ciné

CANNES, mode d'emploi 3. Selection films, Jury: QUI? LESQUELS?

Leïla Bekhti et Géraldine Nakache au Festival de CANNES: vidéo

CANNES, mode d'emploi 4. La Palme d'Or

LE FESTIVAL DE CANNES VEUT LA LIBÉRATION DE PANAHI

 

 

 

 

 

Commenter cet article

Nous sommes sociaux !

Articles récents