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FRANCOFOLIES de Abel Carballiño

FRANCOFOLIES de Abel Carballiño

Le blog des mordus de France, de français, de francophonie... Para los locos por Francia, el francés, la francophonie...


LES LYONNAIS, bande annonce, making off, interview

Publié par Abel Carballiño sur 13 Décembre 2011, 00:30am

Catégories : #cinéma

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D’Olivier Marchal (France), avec Gérard Lanvin, Tchéky Karyo, Daniel Duval, Dimitri Storoge, Patrick Catalifo, François Levantal 


 De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond VIDAL, dit MOMON, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines.
Il a surtout conservé l’amitié de Serge SUTTEL.
L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises.
Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix.
Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire.
Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, MOMON tente d’oublier cette période de sa vie.
Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des “affaires”. En prenant soin de JANOU, son épouse, qui a tant souffert à l’époque et de ses enfants et petits enfants, tous respectueux, devant cet homme aux valeurs simples et universelles, lucide et pétri d’humanité.
A l’inverse de Serge SUTTEL, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire...

 






Interview Olivier Marchal

 

Noir, c'est noir

Marchal semble un nostalgique des polars de Corneau. Ce n’est sans doute pas par hasard que "Les Lyonnais", qui s’inspire de faits réels, fait référence au "Choix des armes", une fiction. Il choisit Gérard Lanvin, qui y faisait ses débuts, en inspecteur de police, et les deux films tournent autour d’un gangster qui raccroche, rappelé par son passé. "Un voyou qui sommeil reste un voyou" scande l’affiche. Une provocation face la réinsertion, mais aussi un thème majeur du polar français.

Comme à son habitude, Olivier Marchal aime les ambiances nocturnes et les scènes sombres, label de la « série noire ». Il s’y confond comme par naturel, tout comme il fait usage d’une violence brutale, sans concession, dont la source se situerait du côté d’un Friedkin.  Inspiré de l’autobiographie d’Edmond Vida, Marchal y rajoute le personnage de Serge Suttel (Tchéky Karyo) qui serait la contraction de personnalité qu’a croisé le cerveau du gang des Lyonnais.

Olivier Marchal a toujours mélangé réalité et fiction avec réalisme, au service d’une morale.  C’est ce que l’on pourrait lui reprocher. Un penchant pour contrebalancer sans doute une amoralité enfouie qui, certainement, un jour s’imposera.





 

 

 

 

 

 

source: Culturebox, Orange

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